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FIFAGATE: Sepp Blatter dit tout... ou presque

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Suite au scandale qui a secoué la FIFA en 2015, Sepp Blatter tente de se défendre. Dans un long entretien avec notre confrère L’Equipe, il revient sur les dessous de sa mise à l’écart avant la parution de son livre "Ma Vérité".
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Sepp Blatter n’en démord pas. En dépit de son état de santé, il persiste à clamer son innocence. Pour ce faire, il a écrit un livre sur le scandale de LA FIFA intitulé "Ma vérité" et compte entamer une campagne médiatique pour s’expliquer.

Lors de son entretien avec l’Équipe, l’ancien patron de la FIFA refuse toute culpabilité dans le scandale qui a conduit à son éviction: "J’ai été victime de ma bonté. Je n’ai pas vu venir le danger".

Il se contredit même en reconnaissant qu’il voulait démissionner dès 2014: "L’origine de ma chute, c’est que je suis resté trop longtemps à la FIFA. J’aurais dû m’arrêter après le Mondial 2014". Pour rappel, Sepp Blatter est resté à la tête de la fédération internationale de football durant 17 ans.

Dans son interview avec l’Équipe, l’ex-patron du football international désigne l’homme qui a précipité sa chute. Il s’agit de Marco Villigier, actuel secrétaire général adjoint de la FIFA. "Il a participé à mon élimination", précise-il.

Le nom de l’avocat Marco Villigier est évoqué à maintes reprises dans le livre de Sepp Blatter et il est le seul rescapé de l’ancienne équipe dirigeante de la FIFA. Et il est également membre de la fameuse Task Force.

L’octogénaire suisse explique que Villigier était au courant de tout ce qui se tramait dans le dos de Blatter, et orchestré par les Américains. 

L’ancien président de la FIFA est-il totalement innocent ? "On ne l’est jamais”, reconnaît-il. "Mais je ne suis pas responsable. J’ai dit que j’avais fait des erreurs . La plus grande fût ma facilité à accorder ma confiance à tout le monde".Un argument qui ne tient pas debout car tout le monde sait que rien ne pouvait échapper à un président omnipotent comme Blatter.

En somme, le livre de Blatter n’est pas fait pour convaincre grand monde. On aurait préféré "Mes Confessions" au lieu de “Ma Vérité".

 

Par Kamal Mountassir
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