Finale de la Coupe du Trône. Raja-DHJ, acte trois

Raja-DHJ est une affiche qui promet du spectacle. Au championnat, c'est toujours des matchs relevés avec plusieurs buts au menu, en coupe du trône, le match sera aussi explosif que d'habitude. Surtout que les deux équipes se sont déjà rencontrées, il y a déjà 4 saisons et c'était au même complexe (Moulay Abdellah à Rabat) au même stade de la compétition. 

Le Raja et le DHJ s'offrent un remake de 2013 et n'oublient certainement pas la finale de 1977 qui avait souri au Raja 1-0, contrairement à celle de 2013 qui avait offert le premier trophée aux Doukkalis le tout premier trophée de leur histoire (le DHJ vainqueur aux penaltys). Sauf que cette fois-ci, la donne a complètement changé et les deux équipes n'ont jamais eu un niveau aussi rapproché. 

Dans d'autres conditions, le Raja partirait grand favori pour une telle finale. Mais en 2017, les hommes d'Abderrahim Talib, n'ont rien à envier à ceux de Garrido, exception faite au niveau de l'expérience. Seuls deux joueurs de l'effectif du Difâa ont déjà joué la finale, contre une dizaine du côté du Raja. Karrouchy, Erraki, Oulhaj, Hafidi, Iajour, Hadraf... et la liste des joueurs qui connaissent les podiums est encore plus longue. 

Un duel déséquilibré donc à ce niveau, mais sur le terrain, en se basant sur les dernières performances des deux équipes, le niveau de jeu est très rapproché. Le DHJ offre l'un des football les plus plaisants à suivre cette saison, et on en dit pas moins pour le Raja de Garrido qui n'a encaissé que 4 buts lors de cette compétition. Tout le contraire du Difâa, qui a encaissé 9 buts lors de cette coupe, et qui montre une sérieuse fébrilité défensive. 

Dans tous les cas, cette finale promet du spectacle, surtout quand ces deux équipes qui se rencontrent. Toujours est-il que l'enjeu peut toujours faire obstacle au beau jeu. Une finale de coupe du trône ne se joue pas tous les ans, et c'est une occasion en or pour les deux coachs de marquer l'histoire. Talib n'est plus qu'à 90 minutes pour offrir au DHJ le deuxième titre de l'histoire du club, alors que Garrido cherche à faire basculer le Raja dans une autre sphère, en laissant les problèmes financiers loin derrière.