Plus que quelques jours avant la fin du mercato estival. Cette année, ce dernier a connu un nouveau record avec le paiement de la clause libératoire de Neymar de 222 millions d’euros par le PSG. D’autres joueurs sont loin de connaître le même sort ni le même niveau de salaire que ceux du Brésilien. Le syndicat mondial des joueurs (FiFPro) a réalisé une étude qui démontre le fossé qui existe entre les joueurs de football. Ouest France a relayé sur son site internet les principales conclusions de cette enquête réalisée auprès de 14.000 joueurs répartis dans quatre-vingt-sept championnats au sein de cinquante-quatre fédérations (hors Océanie).
On y apprend donc que 45 % des joueurs professionnels touchent moins de 1.000 dollars par mois pour une durée moyenne des contrats qui s'élève à 22,5 mois. Au Brésil, pays de Neymar, le taux des joueurs qui touchent moins de 1000 dollars par mois atteint les 83%, selon FiFPro. Les joueurs ne sont même pas assurés de recevoir leur salaire à temps. Dans 41 % des cas interrogés, le retard de paiement de salaire se situe entre un mois et deux ans. Pis encore, ils sont 30% à être éjectés de leurs clubs de force et contre leur volonté.
Les footballeurs professionnels sont aussi obligés de se déplacer pour essayer de trouver un club. «Cette importante mobilité conduit à un phénomène bien connu du point de vue du commerce international : une pression à la baisse sur les prix», explique le journal. La concurrence se renforce grâce à plusieurs éléments, dont la mobilité accrue, et c’est ce qui impose à des joueurs d'accepter des conditions moins avantageuses.
En tout cas, le président de la FIFA, Gianni Infantino, a exprimé, en novembre dernier, son intention de travailler avec le syndicat. «Depuis, le ballon continue de rouler et le mercato est ouvert jusqu'au 31 août», conclut le journal.