Footballeurs, protégez-vous dans le mur… contre le cancer

Quel est le point commun entre Bobby Moore, Jonás Gutiérrez et Gaëtant Courtet ? Tous les trois ont appris qu’ils sont atteints d’un cancer des testicules, mais ont réussi à guérir et revenir sur un terrain de football, indique SoFoot du 1er août.  

Sur les 385.000 cancers diagnostiqués chaque année en France, seuls 2.300 concernent les testicules. Cependant, concernant la tranche d’âge des 20-35 ans, environ un cancer sur trois touche les testicules.

SoFoot nous apprend que s’il est communément admis que l’activité sportive est considérée comme un facteur réduisant les risques de survenue d’un cancer, il convient tout de même de modérer le propos.

En effet, selon le Dr Patrick Laure, médecin de santé publique spécialisé dans les pratiques dopantes : «Des médecins pensent que, contrairement à d’autres cancers dont celui du sein et du colon, l’activité physique n’a pas d’effet protecteur sur les testicules, voire pourrait favoriser un cancer. La question n’est pas tranchée.» Et le doute s’impose quand il s’agit de pratique du dopage.

Selon le docteur Thomas Ginsbourger, «il est assez hasardeux d’établir un lien formel entre diagnostic d’un cancer des testicules et pratique dopante».

Par ailleurs, les médecins sont unanimes pour considérer que le sportif peut être mentalement plus apte au combat et à la victoire contre ce cancer.

Mieux, le cancer des testicules est parfois plus rapidement soigné qu’une mauvaise blessure. Gaëtant Courtet n’a ainsi eu besoin que de quelques semaines pour se débarrasser de la tumeur. Plus récemment, Yeray Álvarez a fait son retour à la compétition 39 jours après le diagnostic.

Reste que le taux de guérison flirte avec les 95 %, un ratio énorme au regard des autres types de cancer. Une bonne nouvelle quand on sait qu’un simple ballon mal placé peut conduire chez l’oncologue. D’où l’importance de se protéger dans le mur.

Fayçal Ismaili