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Fraternisation exemplaire entre supporters du WAC et de l’USMA

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Kiosque360. Les deux confrontations en aller et retour qui ont opposé les Algériens de l’USMA aux Marocains du Wydad de Casablanca, pour le compte des demi-finales de la Champion’s league africaine, ont été empreintes de fraternité. Les supporters des deux camps ont laissé parler sport et cœur au-delà du temps d'un match de football.
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Les supporters du Wydad de Casablanca ont répondu à l’hospitalité que leur ont réservée les Algérois de l’USM, en accueillant comme il se doit leurs homologues algériens à Casablanca.

Dans un article intitulé «Frères… Frères», Al Ahdath Al Maghribia de ce mardi 25 octobre écrit que les supporters rouges (couleur des deux clubs maghrébins) ont concrétisé sur le terrain la fraternité entre les peuples algérien et marocain. «Nous sommes un peuple frère… Marocains et Algériens sont des frères… Ceux qui disent le contraire, laissez-les seuls. Ils nous insultent». C’est ainsi qu’un supporter algérien a répondu à l’accueil chaleureux qui lui a été réservé de la part des Casablancais.

Selon Al Ahdath, ce supporter algérien du nom de Mohamed, a publié une vidéo sur les réseaux sociaux, dans laquelle il ne tarit pas d’éloges sur son vis-à-vis wydadi qui l’a hébergé chez lui durant les 48 heures qu’a duré son séjour au Maroc.

Cette fraternité entre les supporters des deux clubs s’est aussi concrétisée sur les gradins et tribunes du Complexe Mohammed V. Les forces de l’ordre n’étaient ni en état d’urgence à cause de la venue des supporters algériens, ni n’ont tenté de dresser des grilles de séparations entre les visiteurs et les locaux.

Au contraire ces supporters ont suivi ensemble le match, en portant chacun les fanions de son club et le drapeau de son pays côte à côte, dans une ambiance fraternelle. Même après le match, et malgré la déception des Algériens après l’élimination de leur équipe, les supporters des deux camps se sont retrouvés ensemble dans les cafés casablancais, voire ont fait la fête ensemble à Aïn Diab en l’honneur du vainqueur. Tout ce qu’il y a de fair play.

Une image de fraternité qui a fait dire à certains observateurs que des rencontres régulières de ce genre seraient la bienvenue, car elles feraient tomber des murs que les politiques n’ont cessé de dresser entre les deux peuples voisins.

Par Mohammed Ould Boah
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