Lors de sa récente Assemblée générale, tenue le 9 février dernier à Skhirat, la Fédération royale marocaine de football a distribué une copie de son rapport financier aux «congressistes» représentant les clubs et les ligues régionales de football. Ce rapport a été majoritairement approuvé à travers un vote à main levé de l’assistance.
Jusqu’ici rien que de légal. Mais ce qui ne l’est pas, c’est quand des biens publics sont gérés en vase clos, sans que les médias ni l’opinion publique aient la possibilité de s’en faire une idée sur l’usage qui en a été fait. Surtout que le budget de la fédé approche les 900.000 millions de DH.
Plus d’une semaine après l’AGO de la FRMF, des voix s’élèvent déjà pour exiger que le rapport financier de la fédération soit rapidement rendu public.
Même l’Instance nationale de protection de biens publics au Maroc (INPBPM) vient d’adresser une lettre à la Cour des comptes demandant aux limiers de Driss Jettou d’éclairer la lanterne de l’opinion sur l’état des comptes de la FRMF.
Pour rappel, sous le mandat de Ali Fassi Fihri, prédécesseur de Fouzi Lakjaâ à la tête de la FRMF, les rapports financiers (de 2009 à 2012) ont été publiés et largement médiatisés.
Certes Lakjaâ n’a pas remis ce rapport à la presse, mais il a promis de le mettre en ligne sur le site officiel de la fédé. Chose promise, chose… attendue.