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FRMF: Fouzi Lekjaa ouvre la voie à l’abrogation de la “loi scélérate” des transferts

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Kiosque360. A quoi bon investir dans la formation de jeunes footballeurs du moment où il existe une loi qui leur permet de quitter leur club formateur dès la fin de chaque saison vers un club de leur choix? C’est pour mettre fin à cette loi qui sème l’anarchie que la FRMF vient de sévir.
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Au sein des tablettes de la Fédération royale marocaine de football, existe une loi qui permet à tout joueur, non lié par un contrat professionnel avec le club qui le forme ou au sein duquel il évolue, de le quitter librement dès la saison suivante.

Or, comme l’explique le quotidien “Assabah” dans sa livraison de ce vendredi 7 juillet, cette loi est préjudiciable pour les clubs d’élite de la Botola qui disposent d’écoles de formation de jeunes footballeurs, des pépinières en somme dans lesquelles elles puisent pour ses effectifs de différentes catégories, tout en y injectant de gros budgets.

Le pire, c’est que ces joueurs peuvent quitter librement vers un autre club de leur choix, sans que ce dernier ne débourse le moindre centime au profit du club formateur, ne serait-ce que pour compenser, un tant soit peu, les lourds frais de formation, formation qui s’étend parfois sur plusieurs années. C’est ce cas de figure que vient de connaître le Raja, qui a vu beaucoup de ses “élèves-footballeurs” rejoindre récemment d’autres clubs et académies de football… Librement et gratuitement.
Et dire que le Moghreb de Tétouan (MAT) a été condamné en avril dernier par la FIFA à indemniser, à hauteur de 140.000 euros, le Stade lavallois, club formateur de son joueur Adnane Hugo Boumous!

Mais c’est surtout la division “Amateurs” qui est la principale victime de l’anarchie totale que charrie cette loi. A tel point, que chaque année, certains clubs de troisième division sont parfois obligées de reconstruire ex nihilo leur équipe, suite au départ de leurs joueurs vers d’autres chapelles, profitant ainsi de l’absence d’un contrat dit “professionnel” comme l’exige la loi.

C’est pour mettre le holà à ce désordre fou, dont tout le monde commence à se plaindre, que Fouzi Lekjaa, a demandé, lors d’une récente réunion avec certains membres du bureau fédéral, qu’on lui transmette un projet d’abrogation de cette loi, qui date de plus de trois années maintenant. Il a garanti que dès la saison prochaine, de cette loi toujours en vigueur, on n’en entendra plus parler.

Par Mohammed Ould Boah
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