Juan Carlos Garrido a accordé un interview à l'agence espagnole de presse. Fraîchement couronné en coupe du trône, l'entraîneur espagnol a remis le Raja sur le chemin des titres, malgré toutes les difficultés financières auxquelless le club fait face.
Récemment, une grève des entraînements de la part des joueurs était la goûtte qui a fait déborder le vase, et il a décidé de hausser le ton en n'hésitant pas à incendier quelques cadres qu'il juge en partie "responsables" de ce comportement loin d'être professionnel. Questionné à ce sujet de la part de l'agence espagnole de presse, il affirme qu'il était au courant de toute la situation avant même d'opter pour le Raja.
"J'avais plusieurs propositions cet été, mais j'ai opté pour le Raja car le challenge était excitant, et les joueurs marocains peuvent jouer le football que j'aime. Entraîner un club avec une si grande popularité e, c'est véritablement motivant. En plus, le Maroc est à une heure de l'Espagne" affirme Garrido à EFE alors qu'il a signé un contrat d'un an "ferme" avec les Verts en début de saison.
Si pour l'instant il avoue ne penser qu'à cette saison, il montre de sérieux indices sur son envie de rester dans le royaume. "Le niveau de vie que j'ai au Maroc m'arrange, et le plus important est que ma famille et moi sommes très bien à Casablanca, les gens nous traîtent très bien, la cuisine est très bonne, c'est ensoleillé et on s'est adapté facilement" confie Garrido, qui vit dans la périphérie de la capitale économique avec sa femme et sa fille. Ses deux garçons sont restés à Valence pour poursuivre leurs études et n'hésitent pas à venir passer les vacances chez papa.
Garrido a également su se mettre une grande partie des fans du Raja dans sa poche, en offrant un jeu ouvert et offensif qui se base sur les passes courtes. Au fil du temps, il a pris des positions qui fâchent certains mais plaisent à la majorité. Comme quand il déclare que ce n'est pas en jouant 'mal' que l'équipe sera championne, où alors en ouvrant le feu des critiques sur les meilleurs joueurs... pour le bien du groupe et de l'équipe.
En tout cas, depuis son arrivée au sein de la Botola, les médias espagnols commencent à reparler du football marocain, comme ce qu'ils faisaient avec le football égyptien quand le même homme entraînait Al Ahly pour remporter la coupe de la CAF.