Pour redresser un effectif en manque de confiance, dont le club se morfond dans une crise financière des plus délicates, il fallait bien faire appel à un toréador. Et en digne héritier de cette tradition, Juan Carlos Garrido a amplement rempli sa mission, en emmenant le Raja de Casablanca jusqu’au sacre en Coupe des confédérations, ce dimanche face au club congolais de l’AS Vita Club, rapporte le quotidien Al Massae du mardi 4 décembre.
Garrido a d’abord marqué de son empreinte ses 18 mois au Raja, grâce à un style bien à lui, fait d’alternance entre passes courtes et longues transversales. Surtout, l’entraineur espagnol, ex-coach de Villareal, a apporté la culture de la gagne à un effectif qui manquait cruellement de confiance.
Outre un style de jeu tourné vers l’offensif, Garrido a également apporté une dose indispensable de discipline, qui manquait cruellement aux joueurs du Raja de Casablanca.
Et à l’instar de Rabah Saâdane, Vahid Halilhodzic, Oscar Fullone ou encore Henri Michel (tous ayant remporté un trophée continental avec le Raja), Juan Carlos Garrido a su imprimer son nom en lettres d’or dans l’histoire du Raja de Casablanca.
Signe de la grandeur du coach ibérique: c’est lui qui a poussé Mohamed Oulhaj sur l’estrade pour prendre le trophée de la Coupe de la CAF.