Henri Michel, légende des Canaris et des Bleus

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Kiosque360. Ancien joueur du FC Nantes et l’équipe de France, coach de plusieurs clubs et sélections africaines, Henri Michel est mort, mardi 24 avril, à 70 ans.

Le 24/04/2018 à 21h15

Trois titres de champion de France avec les Canaris, 58 matchs en équipe de France de 1967 à 1980, une médaille d’or aux Jeux olympiques de 1984 à Los Angeles en tant qu’entraîneur de l’équipe de France olympique. Quand Henri Michel prend la tête des Bleus, il atteint la demi-finale de la Coupe du monde 1986 en sortant le Brésil. Quand il pose ses valises en Afrique, c’est une autre vie pleine de succès qu’il va connaitre, rapporte Sofoot du 24 avril.

«Il était Platini bis. Il avait la même clairvoyance. Avant même de recevoir un ballon, il savait déjà à qui il allait le passer» a dit de lui un ancien défenseur du FC Nantes où Henri a occupé le poste de capitaine pendant une décennie. «Henri n’avait rien à voir avec le capitaine à la Didier Deschamps. Son leadership ne passait pas par la voix, mais par le geste. C’est simple, dès qu’on recevait la balle, on regardait où il était pour lui passer. Tout le jeu passait par lui.», décrit Patrice Rio.


 


Brillant en club,  Henri Michel sera un joueur sans grande envergure malgré ses 58 sélections de 1967 à 1980 avec les Bleus. «Tout le monde s’attendait aux mêmes performances que celles de Nantes, et ce n’était pas le cas», indique Patrice Rio. Alors qu’Henri a du mal à s’imposer en tant que locomotive de l’équipe de France, un jeune dénommé Michel Platini va occuper sa place et devient rapidement le patron de l’équipe.

En 1978, Henri Michel est repositionné à Nantes dans le poste de libéro (5) au lieu de celui de relayeur (8). Un pari gagnant puisque sur 4 saisons avec lui sur 5, Nantes finit deux fois deuxième, une fois champion en 1980, et une Coupe de France en 1979. En 1982, il range les crampons et se fait la main avec l’équipe olympique, qu’il mène en finale et à la médaille d’or aux JO de 1984. C’est le début d’une grande carrière d’entraîneur.

Par Faycal Ismaili
Le 24/04/2018 à 21h15