La relation entre Hervé Renard et la Côte d'Ivoire est spéciale, comme inamovible. Le sélectionneur et les Éléphants sont à jamais liés, il suffit de voir les visites du technicien à Abidjan pour en avoir le coeur net. Les supporters lui demandent de revenir, il y répond avec le sourire. Et comme un clin d'oeil du destin, il a pris en charge une équipe nationale qui retrouve à chaque bout de chemin, cette même Côte d'Ivoire adorée.
En février 2016, lorsque Renard a été officialisé à la tête des Lions de l'Atlas en succédant à Zaki, il avait toute une montagne à gravir. À l'heure actuelle, il est au sommet et que c'est dur d'y rester. Pour le faire, il faut donc se qualifier à la coupe du monde. Mais pour cela, il faut marcher une nouvelle fois sur la Côte d'Ivoire. Oui, ces deux destins sont à jamais liés. Cette fois-ci, il peut le faire en étant en confiance, puisqu'il a su leur jouer un mauvais tour en les sortant du premier tour de la CAN sur un coup de grâce d'Alioui.
De l'autre côté, ça tremble car les Ivoiriens savent que Hervé connaît les Éléphants mieux que Wilmots, l'actuel entraîneur à qui on doit tout le respect du monde, mais qui ne parvient pas à unir un groupe aux multiples talents autour d'un même objectif. Ce sont les dires de la presse ivoirienne qui craint Renard sans le dire et qui gardera un oeil sur lui.
Nul doute qu'il aura droit à un bel accueil à Abidjan, puisqu'il fait à jamais partie de l'histoire du football dans ce pays, mais comment leur rendra-t-il une fois au stade Félix Houphouët-Boigny... Nous, on espère qu'il sera une nouvelle fois torse nu, comme en 2015, dans le vestiaire des Lions à fêter sa première qualification au Mondial.