Après la défaite cinglante en amical face au Portugal au début du mois de juin (3-0), le sort de Rabah Majder était pratiquement scellé. Le lundi 25 juin, le couperet de la Fédération algérienne de football tombe, puisqu’elle a décidé à l'unanimité de se séparer du sélectionneur national Rabah Madjer et de son staff, indique France Football du 26 juin.
Côté statistiques, Madjer est resté sur quatre défaites en matches amicaux (Iran, Arabie Saoudite, Cap-Vert et Portugal). Les Fennecs, absents de la présente Coupe du monde, attendent la fin du premier tour du Mondial pour lancer un contrat d’embauche dans le but de récupérer un entraîneur des sélections sortantes.
Le président actuel, Kheireddine Zetchi, doit absolument débloquer la situation au point de penser à récupérer l’entraineur Carlos Queiroz, en fin de contrat avec l'Iran, et surtout convoiter secrètement l’entraîneur du Maroc, Hervé Renard.
Depuis le départ de Vahid Halilhodžić, malgré un bon parcours au Mondial du Brésil en 2014, la sélection a consommé cinq entraîneurs. Rabah Madjer, vainqueur de la Coupe d'Afrique des Nations en 1990 et légende du football local, n’a pas réussi à poser son style et son jeu dans un pays où il faut trouver un équilibre subtil entre les désirs des joueurs, de la Fédération et ceux d’une opinion publique qui attend toujours de bons résultats.
Selon France Football, outre la piste de Vahid Halilhodzic, libre de contrat après son éviction par la sélection japonaise, la fédération algérienne pourrait se rebattre sur un cadre de la maison. Il s’agit de Djamel Belmadi, ancien capitaine des Fennecs et entraîneur à succès au Qatar. Mais quel que soit le futur entraîneur des Fennecs, il doit s'attendre à être débarqué dès le premier mauvais faux pas, soit par la FFA , soit par les joueurs eux-mêmes. Le tempérament algérien est ainsi fait: imprévisible et irrationnel!
