Hooliganisme: l’interdiction des Ultras du football redevient d’actualité

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Après la passe d’armes dramatique de ce samedi entre les deux Ultras rajaouis, qui a fait deux morts et des dizaines de blessés, l’interdiction de ces associations dites de supporters, brandie il y a quelque temps, revient sur le devant de la scène. Le ministère de l’Intérieur se penche sur la question.

Le 20/03/2016 à 19h15, mis à jour le 20/03/2016 à 19h21

Lors du dernier derby casablancais et les violences qui l’ont accompagné, le ministre de l’Intérieur, Mohamed Hassad avait ouvertement menacé d’interdire les Ultras des clubs de football, en cas de répétition des actes de hooliganisme dans les stades.

Face au nouveau drame que vient de connaitre, ce samedi, le complexe Mohammed V à l’occasion du match Raja-Al Hoceima, drame dont sont directement responsables les «Golden Boys» et les «Green Eagles», deux ultras du Raja, de nouvelles mesures, drastiques celles-là, risquent de tomber dans les heures qui viennent. Allant jusqu’à interdire totalement ces ultras qui gâchent chaque semaine la fête du football, voire la transforment en drame.

Et ce d'autant plus qu'avec des deux morts de samedi dernier, on compte également de nombreux agents des forces de l’ordre parmi les 80 personnes blessées.

La probable interdiction des ultars viendrait compléter l’arsenal de mesures que les autorités viennent de prendre, et qui vise à mettre un holà définitif aux violences, devenues récurrentes, dans les stades marocains.

La Fédération royale marocaine de football a beau sanctionner les clubs fautifs, dans ses tentatives d’enrayer de son côté les violences dans les stades. Huis clos et les amendes pleuvent chaque semaine. Rien n’y fait. Les mesures dissuasives se font toujours attendre.

Par Mohamed Sidi Bewah
Le 20/03/2016 à 19h15, mis à jour le 20/03/2016 à 19h21