Au lieu de se concentrer sur le Mondialito, les Wydadis, toutes composantes confondues, ont versé dans la polémique, les accusations et les faux alibis. «La fièvre jaune» à la marocaine s’est emparée du club avant même que la délégation ne s’envole pour les Emirats Arabes Unis.
Medias et réseaux sociaux ont relayé une information qui est venue de nulle part : le roi Mohammed VI va recevoir la délégation du Wydad. Mais personne n’a jamais révélé la source de ce « scoop» qui, en principe, relève de la seule latitude du cabinet royal.
Or jusqu’au jour d’aujourd’hui, c’est la rumeur qui a prévalu et s’est propagée comme une avalanche quia emporté le Wydad. Une liste fictive a réveillé tous les démons d’un club qui était, jusque-là, immunisé contre les conflits internes. Bien avant leur départ, certains membres du comité et anciens dirigeants, ont commencé à râler quand ils ont su qu’ils ne figuraient pas dans «la liste ».
Cette fameuse liste qui n’a jamais existé puisque le principal intéressé, Naciri, le président du WAC a tout démenti en affirmant qu’il n’a jamais envoyé de liste au cabinet royal puisque tout simplement personne la lui a demandée.
Après leur défaite face à Patchuca, les Wydadis très mal en point, ont cherché à justifier leur mauvaise performance. Ils n’ont trouvé qu’une seule cause à leur défaite en l’occurrence leur départ tardif du Maroc. Un alibi qui ne tient pas debout puisque l’avion spécial qui les emmenait à Abou Dhabi a atterri 60 heures avant le premier match.
Quand on sait que l’équipe nationale s’est déplacée, à maintes reprises, 48 h avant le début du match, l’alibi du voyage retardé ne tient pas. Et pour cause les Wydadis ont perdu le deuxième match du Mondialito alors qu’ils étaient là depuis six jours. Curieusement personne n’a imputé cette défaite à un quelque dysfonctionnement logistique ou autre. Et pourtant c’est simple, certains joueurs ont des virées nocturnes après le premier match, ce qui leur valu des sanctions au retour. Point final.