«Il y avait eu des signaux de détresse depuis longtemps, a déclaré le patron de la Fifa. L'Italie était numéro une mondiale pour l'organisation, les clubs, l'entraînement les structures, la nourriture, les stratégies. On a oublié que, sans travail, le talent ne suffit pas.»
Depuis quelques années, seule la Juventus fait honneur à l’Italie en ligue des champions. Les autres grands clubs sortent très tôt, ou ne se qualifient même plus pour la C1 comme l’AC Milan et l’Inter. Les joueurs italiens ne sont plus aussi brillants en club, et des déchirements au niveau de la fédération ont directement impacté les résultats sportifs.
«Un ou deux hommes ne peuvent changer une situation qui a besoin d'un président fort, soutenu par toutes les parties et avec une stratégie à long terme: les clubs, les championnats, les joueurs, tous doivent avancer dans le même sens» confie Infantino.
Touché par l’élimination du pays de ses parents, le successeur de Blatter continue sa stratégie de rapprochement entre les anciennes gloires de football et la plus grande instance de ce sport. Il a confié qu’il souhaitait « remettre la coupe du monde à Buffon ». Mais puisque ce n’est pas possible, Infantino déclare qu’il voudrait avoir Buffon à ses côtés au sein de la FIFA. « Je vais aller moi-même le chercher ».
A 40 ans Gianluigi Buffon vient de franchir la barre des 500 matches de Série A avec la Juventus de Turin. Stop ou encore?