Filinfo

Foot

Karim El Ahmadi: "Hervé Renard nous a appris comment battre les grandes équipes africaines"

© Copyright : DR
Kiosque360. L'international Karim El Ahmadi dit n’avoir jamais regretté d’avoir porté le maillot des Lions de l’Atlas plutôt que celui de la Hollande, pays où il est né. Il reconnaît aujourd’hui, avec la qualification au Mondial, qu'il a récolté les fruits de son choix, grâce à un certain Renard.
A
A

Une équipe nationale, ce n’est pas forcément un simple assemblage des meilleurs joueurs que compte le pays. Encore faut-il un bon manager qui inculque à ses poulains une réelle volonté du «jouer ensemble» avec pour objectif de défendre au mieux les couleurs de leur pays.

C’est ainsi que l’on peut résumer la pensée du Lion de l’Atlas Karim El Ahmadi, dans une interview accordée à Al Ahdath Al Maghribia, et que le quotidien publie dans son édition de ce jeudi 23 novembre.

Natif d’Enschede aux Pays-Bas, le 27 janvier 1985, El Ahmadi affirme avoir répondu au premier appel de l’équipe nationale du Maroc en 2008. C'est cette ancienneté qui lui permet aujourd’hui de comparer entre les différentes équipes et entraîneurs qu’a connus le Maroc durant cette dernière décennie. 

Selon lui, c’est d’abord la touche d’Hervé Renard qui a donné à l’équipe nationale cette nouvelle impulsion, qui lui a permis d’arracher haut la main sa qualification au Mondial 2018, après 20 ans d’absence. C’est une équipe qui a désormais beaucoup plus confiance en elle et en ses capacités, est devenue très combative et décomplexée, avec des joueurs venant de divers horizons mais qui forment un groupe plus que jamais soudé et homogène.

Ne tarissant pas d’éloges à l’égard de son entraîneur français, El Ahmadi affirme que Renard a surtout appris aux Lions de l’Atlas comment battre les équipes africaines, quel que soit leur niveau, alors qu’auparavant c’était la fébrilité, le complexe et la peur des blessures qui l’emportaient face à ces "redoutables" formations très physiques.

Cela est d’autant plus vrai, qu’en revenant particulièrement sur l’épopée d’Abidjan, ville au cœur de laquelle les Lions de l’Atlas ont arraché leur qualification, El Ahmadi a relaté les instructions fermes et les conseils avisés de Renard, un très bon connaisseur du football africain en général, et celui ivoirien en particulier.

Le milieu de l’équipe nationale et de Feyenoord (Eredivisie) n’oublie pas de mentionner le rôle décisif du public marocain, dont les encouragements ont grandement stimulé l’appétit de vaincre des Lions de l’Atlas. «A Abidjan, la vue de ces milliers de supporters marocains, venus pour un aller-retour lointain, expéditif et harassant, a été aussi déterminante dans notre combativité face aux Ivoiriens», reconnaît El Ahmedi. Autant d'ingrédients, selon lui, qui permettront d'aller très loin au prochain mondial russe, en juin prochain.

Par Mohammed Ould Boah
A
A

Tags /


à lire aussi /


Commenter cet article
Oups ! il semble que votre name soit incorrect
Oups ! il semble que votre e-mail soit incorrect
Oups ! il semble que votre commentaire est vide

Oups ! Erreur de valider votre commentaire

Votre commentaire est en attente de modération


Chargement...

Chargement...

Info

Retrouvez-nous