La CAN 2021 pourrait changer de date et de lieu

Le football africain doit encore une fois se soumettre à la bonne volonté de la FIFA et des clubs européens. Des informations circulent depuis ce mardi quant à la possibilité d’organiser la CAN 2021 en hiver et non pas en été comme initialement prévu. En tout cas, si l’information se confirme, ce sera le deuxième chamboulement de calendrier d’affilée.

Ahmad Ahmad, le président de la Confédération africaine de football, avait en effet décalé les dates d’organisation de la CAN 2019 en Égypte, de janvier à juillet de la même année, rappelle le quotidien arabophone Al Ahdath Al Maghribia dans son édition du mercredi 8 janvier.

En repoussant l’organisation de la CAN en été, le patron de la CAF a voulu faire plaisir aux clubs européens, qui se plaignaient de l’absence de leurs joueurs africains en plein milieu de saison.

Ceci dit, d’après des sources citées par Al Ahdath Al Maghribia, la CAF a dû revoir cette nouvelle programmation, pour cette fois-ci laisser la voie libre à la FIFA d’organiser sa coupe du monde des clubs dans sa nouvelle version. Cette dernière sera justement organisée en juin-juillet 2021 en Chine, et connaîtra la participation de 24 clubs de tous les continents.

De son côté Adil Hajji, responsable communication au sein de la CAF, a déclaré que la CAN 2021 se jouera fort probablement entre le 15 janvier et le 15 février.

En parallèle à ces informations, plusieurs rumeurs annoncent que le Cameroun pourrait se voir retirer  l’organisation de la compétition africaine phare, selon Al Ahdath Al Maghribia et Assabah, qui citent d’autres médias africains. Ainsi, le Cameroun risque de perdre l’organisation de la CAN 2021 en raison des retards cumulés dans l’avancement des travaux de construction et de mise à niveau des stades, et des infrastructures d’accueil et de transport.

Pour la petite histoire, le même scénario avait eu lieu deux ans auparavant, lorsque la CAF avait retiré l’organisation de la CAN 2019 au Cameroun, pour la confier à l’Egypte pour les mêmes motifs qu’aujourd’hui. Les médias arabophones nous apprennent également que le Gabon voisin s’est déjà dit prêt à accueillir la compétition sur ses terres.