La «conspiration» de Radès en 5 points

Les Wydadis et nombre d’amoureux du football au Maroc (et dans le monde) ne peuvent qu’être indignés de la manière avec laquelle les Rouge et blanc ont perdu la finale de la Ligue des champions africaine, vendredi face aux Tunisois de l’Espérance sur la pelouse du stade olympique de Radès.

Au-delà du but refusé d’El Karti, plusieus signaux avant-coureurs pouvaient nous faire craindre le pire il y a plusieurs jours déjà, estime le journal Al Ahdath Al Maghribia du lundi 3 juin, qui a énuméré les «5 vérités sur la conspiration» de Radès.

Le premier signe qui pouvait nous montrer que ce match n’était décidément pas comme les autres est la prestation plus que médiocre de l’arbitre égyptien Jehad Grisha, qui a injustement refusé un but au Wydad. La CAF a pourtant suspendu l’arbitre à la suite de ce match pour une durée de six mois.

Nos confrères arabophones évoquent comme deuxième «vérité» la surenchère médiatique tunisienne, qui aurait participé à faire monter la tension autour de ce match en relayant notamment de fausses informations sur des prétendues agressions de supporters espérantistes lors de leur déplacement au Maroc.

Autre signe de la conspiration, le jeu de «victimisation» des Tunisiens au sujet de l’arbitre du match retour, Bakary Gassama, que des médias tunisiens avaient qualifié avant la rencontre de pro-marocain.

Nos confrères évoquent ensuite l’intox de la finale, à savoir l’utilisation de la VAR. Une fake news footballistique que la CAF a pertinemment relayé tout en sachant parfaitement que cette technologie était défectueuse.

Enfin, ce dernier point a montré que la CAF était parfaitement au courant de la défectuosité de la VAR, ce qui démontre que l’instance dirigée par Ahmad Ahmad était de mèche avec les responsables tunisiens, selon nos confrères arabophones.