On le sait, la Coupe du monde de football va passer de 32 à 48 équipes en 2026. Mieux, le patron du gouvernement mondial du football, Gianni Infantino, a laissé croire que cette édition sera organisée conjointement par des groupes de trois à quatre pays. Dans son édition du 27 février, le quotidien Assabah est revenu sur la stratégie que va devoir adopter le Maroc qui a annoncé son intention de se porter candidat à cette édition.
Assabah rappelle que les États-Unis, le Canada et le Mexique vont se porter candidats pour le mondial 2026. Une candidature qui sera soutenue par la CONCACAF, la Confédération de football d’Amérique du Nord, d’Amérique centrale et des Caraïbes.
Le quotidien indique que le Maroc doit présenter sa candidature en se liguant avec ses voisins du nord, notamment le Portugal et l’Espagne. Objectif : s’assurer du vote des Européens et des Africains avant de partir à la conquête d’autres voix. En contrepartie, les deux pays voisins obtiendront eux aussi le vote de l’Afrique et celui du monde arabe.
Dans ce système à 48 équipes applicable en 2026, l’Europe sera représentée par 18 équipes, l’Afrique par huit, l’Amérique du Sud sept, la zone Concacaf sept et l’Asie huit. Au vu du nombre incalculable de matchs qui devront se jouer pendant un mois, il est techniquement impossible pour un seul pays d’organiser à lui seul cette compétition. Sans oublier que cette formule permettra aux pays de se partager les investissements nécessaires en infrastructures. Cependant le diable se cache dans les détails puisque les oracles de la FIFA tablent sur une augmentation des revenus de l’ordre 605 millions d’euros avec cette formule à 48 équipes.
De ce fait, la FIFA pourrait toucher 3,95 milliards d’euros en 2026 contre environ 3,37 milliards pour le Mondial 2018 en Russie, grâce notamment à la hausse des droits télé.