La FRMF et les milliards de la défaite

Depuis l’arrivée de Fouzi Lekjaâ à la tête de la fédération, le football marocain n’a pas fait des étincelles, à l’exception du titre du CHAN et la qualification à la Coupe du monde 2018.

Pourtant, ce maigre bilan a coûté 3.180 MDH, un pactole qui a été englouti en seulement 5 ans. Dans le détail, le quotidien Al Ahdath Al Maghribia du 10 juillet rapporte que 850 MDH ont été dépensés entre janvier 2014 et juin 2015 pour restructurer les différentes catégories des sélections du Maroc.

Lors de la saison 2015-2016, les dépenses se sont élevées à 710 MDH contre des revenus estimés à 560 MDH. Sur le total de ce budget, pas moins de 250 MDH ont été dépensés sur l’équipe nationale première, sans aucun résultat probant.

La tendance s’est poursuivie lors de la saison 2016-2017 avec des dépenses qui s’élèvent à 730 MDH, contre 680 MDH de recettes. La direction technique nationale a dépensé, à elle seule, durant cette saison, 240,8 MDH.

En 2018, le budget de la FRMF a explosé pour atteindre 880 MDH. La part du lion, soit 230 MDH, a été absorbée par la Ligue nationale de football professionnel, suivie des frais de fonctionnement des différentes catégories des sélections nationales.

En résumé, la FRMF a ouvert les vannes de l’argent avec pour objectif de conquérir des titres à l’échelle continentale, mais le résultat est très maigre. Seul bon point, la fédération a dépensé 150 MDH pour réhabiliter les infrastructures sportives du pays, avec quelques réussites notables, notamment le Centre national de la Maâmoura et les académies régionales de football.