Cela fait déjà huit ans que le football marocain est censé être entré dans l’ère du professionnalisme. Pourtant, cela fait huit que chaque année on répète la même rengaine: c’est la crise.
La majorité des clubs marocains continue en effet de fonctionner en étant dans une situation financière délicate, au moment où les joueurs ne sont payés que d’une manière sporadique et alors que les primes ne sont même plus versées chez plusieurs clubs.
Si les clubs ont leur part de responsabilité dans cette situation, la FRMF a également la sienne, rapporte le journal Al Ahdath Al Maghribia du mardi 13 novembre.
Pour nos confrères arabophones, la FRMF pourrait même participer à régler ce problème si elle le souhaitait. «Le rôle de la FRMF ne se résume pas seulement à contrôler les finances des clubs et de donner des leçons de gouvernance et de transparence, mais aussi à trouver des solutions aux problèmes que vivent les clubs, surtout si ces problèmes sont causés par la FMRF elle-même», écrit Al Ahdath.
Le journal pointe notamment du doigt la problématique des droits télé au Maroc, puisque l’essentiel des revenus de ces droits va à la Fédé tandis que les clubs n’en reçoivent qu’une miette, contrairement à d’autres pays, comme l’Egypte, où les clubs négocient directement avec les diffuseurs. Pareil pour les contrats de sponsoring signés par la fédé, et qui ne profitent pas aux clubs, selon nos confrères. C’est à croire que la FRMF ne dépense son argent que quand il s’agit de la seule équipe nationale.