"Nous avons transmis les recommandations de la FIFA aux clubs. C’est à eux de gérer les questions des salaires avec leurs joueurs. Nous n’allons pas nous immiscer dans la gestion de ce dossier". Ce sont là les propos d’un responsable au sein de la fédération qui démontrent que chaque club devra négocier avec ses joueurs pour les convaincre de la baisse de leurs salaires.
Prenant les devants, certains clubs de la Botola ont déjà procédé à des baisses de salaires des joueurs et des entraîneurs, provoquant ainsi leur colère surtout que plusieurs de ces joueurs ont des salaires déjà réduits et dont le versement n’est pas régulier, informe le quotidien Assabah du 18 mai.
Pour rappel, le Moghreb de Tétouan, l’Ittihad de Tanger, le Kawkab de Marrakech, le Chabab Rif Al Hoceima, le KAC de Kénitra ou encore le Hassania d’Agadir ne sont plus en mesure de verser les salaires des joueurs qui se trouvent également privés des primes de signature ou de performance en raison de l’arrêt complet du championnat.
Mieux loties, d’autres formations comme le Wydad, la Rennaissane Zemamra ou le Chabab de Mohammedia ont préservé leur masse salariale malgré les recommandations de la FIFA.
Afin de commencer à entrevoir le bout du tunnel, la Botola attend le feu vert des autorités pour reprendre. Selon Assabah, le reste des matchs sera disputé entre Casablanca et Rabat. En effet, cet axe dispose de suffisamment de stades et d’hôtels pour accueillir tous les clubs de la Botola dans le respect des conditions sanitaires imposées par les autorités.