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La Liga espagnole fait sa promotion au Maroc

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Kiosque360. Voulant améliorer son équilibre financier, la Liga espagnole s’est lancée dans une nouvelle stratégie de promotion de son football, et le Maroc figure parmi ses principales cibles.
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Visiblement l’intérêt et l’amour que portent les supporters marocains envers le football espagnol sont pris très au sérieux par les instances de gestion de la Liga espagnole. Cette dernière compte mettre en valeur ce potentiel pour faire durer cet amour que lui portent ses fans marocains.

Casablanca est d’ailleurs classée à la 3e place des villes qui suivent le plus le football espagnol. En tout cas, c’est ce qu’a annoncé Fernando Sanz, ancien joueur du Real de Madrid, lors d’une conférence tenue ce mardi à Casablanca. Ladite rencontre a également connu la présence d’anciennes stars marocaines ayant évolué en Espagne. Il s’agit en l’occurrence de Noureddine Naybet et de Nabil Baha, comme le rapporte le quotidien arabophone Assabah du jeudi 7 février.

Fernando Sanz est revenu sur la crise financière qu’a connue la Liga espagnole entre 2013 et 2019. Il y a eu en effet un décalage important entre les dépenses et les revenus des clubs, qui ne suffisent plus à couvrir leurs charges. D’ailleurs, en 2015, les droits de retransmission télé des rencontres sont passés à 35 millions de dollars contre 9 millions auparavant suite à la demande de la Liga pour essayer de renflouer les caisses des clubs. Cela n’a jamais suffi.

Partant de ce constat, la Liga espagnole a dû revoir sa stratégie de promotion à la faveur de l’ouverture de bureaux de représentations partout dans le monde.

Le plus gros des défis reste cependant à relever pour réussir cet ensemble. Il faut régler le point noir du piratage des matchs et leur retransmission gratuite sur des sites électroniques. Selon Fernando Sanz, cette pratique prive la Liga espagnole de revenus conséquents. Ce qui est encourageant pour cet ancien joueur, c’est que les dettes des clubs espagnols ont sensiblement baissé. Elles sont passées de 650 millions d’euros en 2013 à 50 millions d’euros en 2019.

Par Ismail El Fassi
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