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La sélection algérienne sur la pente de la décadence

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Kiosque360. La sélection algérienne est au plus bas depuis plusieurs années, après avoir connu quelques gloires. Une chute qui s’explique par plusieurs éléments.
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C’est officiel depuis plusieurs semaines, l’Algérie ne jouera pas la prochaine Coupe du monde. C’est une première depuis 2006. Sur un article publié hier, le site d‘informations Goal s’interroge sur ce qui a pu arriver à cette sélection qui avait fait une très belle impression lors de l’été 2014 au Mondial brésilien. «La sélection maghrébine s'est montrée incapable de prolonger sa progression. Au contraire, elle a basculé sur une pente descendante pour se retrouver aujourd'hui au 13e rang du classement des sélections africaines et privée d'un voyage en Russie», constate le média.

Ce qui pourrait expliquer cette situation, c’est la baisse de l’implication des joueurs, ressentie après la  CAN 2015, selon l’article. «Avant le Mondial au Brésil, les joueurs avaient besoin de prouver des choses. Ce n'était pas le cas après. Ils pensaient qu'ils n'avaient plus rien à prouver. Qu'ils avaient tout gagné. Il fallait leur trouver un vrai challenge», a expliqué Moussa Saïb, ex-international algérien (74 capes entre 1989 et 2001) à Goal.

D'autres facteurs sont venus contrarier la bonne marche des Verts. Si l’équipe nationale algérienne a connu une stabilité technique entre 2007 et 2010, puis entre 2011 et 2014, par la suite c’est une succession d’entraineurs en si peu de temps. Six sélectionneurs en seulement dix-huit mois, c’est le triste record de l’équipe nationale algérienne. Rabah Madjer a fait ses débuts ce vendredi 10 octobre et rien ne lui garantit qu’il restera longtemps si les résultats positifs ne reviennent pas rapidement.

Par ailleurs, Goal a constaté que l'élan populaire qui avait accompagné la sélection durant ses plus belles conquêtes a disparu. Le public algérien reproche beaucoup aux joueurs, notamment le manque d’implication. «L'absence de Fawzi Ghoulam au dernier rassemblement à cause d'une blessure diplomatique a conforté ce désamour», poursuit le journaliste.

Il y a aussi le clivage entre joueurs locaux, ceux évoluant à l'étranger et même les binationaux. "C'est au sélectionneur de composer son équipe. Une équipe homogène entre les joueurs qu'il a. Il doit choisir les meilleurs simplement. Ils sont tous Algériens, qu'ils jouent dans le championnat local ou à l'étranger", ajoute Moussa Saïb.

Pour ne rien arranger, Mohammed Raouraoua et Kheireddine Zetchi, respectivement ancien et actuel président de la fédération, se livrent une guerre depuis plusieurs mois. 

Par Fayçal Ismaili
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