A la VAR, 7 arbitres se concertent et décident, mais...

Un pénalty oublié ou sifflé pour une faute peu flagrante, un but refusé pour une faute ayant eu lieu 1 minute auparavant ou accepté dans les mêmes conditions, l’assistance vidéo qui a fait son entrée dans le monde du football en 2016 a généré un sentiment d’injustice encore plus grand chez les acteurs ou les téléspectateurs.

Selon une analyse du portail Austade.fr publiée ce jeudi 30 janvier, seuls les arbitres tirent leur gloire de la VAR. En effet, grâce à cet outil, chaque match nécessite la présence de 7 arbitres (4 arbitres sur le terrain et 3 en charge de la vidéo à l’extérieur du stade). En conséquence, ce surnombre a entraîné une confusion sur l’origine des décisions, et l’arbitre principal ne semble être qu’un pantin aux mains des arbitres vidéo.

Si la VAR portait une promesse de diminution des contestations, en réalité cette technique a poussé les joueurs à se ruer vers l’arbitre en dessinant des rectangles imaginaires avec leurs doigts afin de symboliser la VAR en espérant que l’arbitre fasse appel à l’assistance vidéo.

Goal Line technology est venu répondre à plusieurs polémiques intervenues lors de la Coupe du monde 2010 et de l’Euro en 2016. Un outil qui a rapidement fait l’unanimité et aujourd’hui, il est accepté par tous en raison de sa simplicité, mais surtout de sa précision incontestable et de sa discrétion.

Deux qualités qui font défaut à la VAR qui capte toute l’attention des spectateurs et des acteurs en raison de l’interruption fréquente du jeu qui prouve l’imperfection de cet instrument.

De nos jours, le spectateur ou le téléspectateur ne vit plus le football comme par le passé ; toutes ses émotions sont contrôlées, limitées et conditionnées par une possible intervention arbitrale a posteriori.