L'Afrique du Sud a soudoyé des membres de la FIFA pour arracher le Mondial du Maroc

 
L’attribution du Mondial 2010 a-t-elle connu des subterfuges de bas aloi ? Des membres de l’instance mondiale du ballon rond ont monnayé l’octroi de plusieurs voix en faveur de l’Afrique du Sud pour l’organisation de l'événement planétaire. Quelques membres de la FIFA et de hauts dirigeants politiques sud-africains de l'époque ont, donc, privé le Maroc d’abriter la plus prestigieuses des compétitions. Le vote d'attribution pour le Mondial 2010 a été manipulé pour faire gagner l'Afrique du Sud, alors que le Maroc avait remporté le scrutin avec deux voix d'avance.

De nouvelles révélations mettent en relief les dysfonctionnements et autres dérives liés au vote d’attribution des Mondiaux. Le Maroc a remporté le scrutin pour accueillir la Coupe du Monde 2010 avant que les votes ne soient «délibérément tronqués» en faveur de l'Afrique du Sud, selon Assabah qui cite le site anglais The Times britannique. Les prodigalités et les pots-de-vin ont été utilisés pour garnir les bourses de quelques membres de la puissante institution du football.
L'ancien membre du comité exécutif de la FIFA, Ismail Bhamjee, aurait été enregistré par un journaliste sous couverture dans le cadre d'une enquête menée par le journal Sunday Times indiquant que le royaume avait gagné deux voix de plus que le pays de Nelson Mandela.
Le quotidien anglais affirme le comité de candidature du Mondial a manipulé les résultats du scrutin secret, en attribuant trois voix à l’Afrique du Sud. Ismail Bhamje avait affirmé que le processus était corrompu.

Le 15 mai 2004, grâce à 14 suffrages, l’Afrique du Sud s’était vu attribuer le Mondial 2010 au détriment du Maroc et de l’Égypte. Le média anglais soupçonne d’anciens membres éminents de la FIFA d'avoir empoché une manne considérable en échange de trois voix qui ont consolidé la position de l'Afrique du Sud lors du vote pour l'attribution de la compétition mondiale. The Times affirme que les bulletins de vote étaient délibérément mis en évidence en faveur du pays situé à l'extrémité australe du continent africain.

 La FIFA paraît décidée, sinon à se défaire de son image actuelle, du moins à la purger de toutes les réputations véreuses, compromises dans de honteuses et déplorables intrigues, puisqu’il paraît peu probable que les personnes habituées aux transactions tacites, aux pots-de-vin, puissent jamais revenir à des idées de droiture et d’honneur. Ce qui est sûr, c’est que l'une des réussites les plus importantes dans l'ère post-apartheid risque de se ternir.