Pour l’Amicale des médecins des clubs du football national, en plus de l’absence d’un statut précisant clairement les rapports entre le médecin sportif et son club, le staff médical est régulièrement pris dans les nasses des problèmes structurel et financier que traversent les clubs de football .
Pire, les relations entre les staffs technique et médical des clubs ne sont pas toujours empreinte de respect mutuel.
C’est pour toutes ces raisons que l’Amicale demande au président de la Fédération royale marocaine de football et aux dirigeants des autres instances footbllistques de redoubler d’efforts afin que la médecine sportive au Maroc se hisse à un meilleur niveau scientifique, et qu’elle puisse assumer ses responsabilités dans le respect de la part de tous les intervenants au sein des clubs.
Certes les médecins sportifs ne sont pas au-dessus de tout soupçon, mais les lois organisationnelles et disciplinaires seront strictement appliquées par l’Amicale contre tout médecin coupable de manquement à l’éthique régissant la profession.
L’amicale a aussi critiqué l’intervention des dirigeants de clubs et leur staff technique, en plus de leur manque de considération pour les avis et décisions des médecins.
Une allusion claire aux récentes affaires du Rajaoui El Kerrouchi, qui a joué un match contre un avis médical, ou au joueur des locaux, Aguerdoum, à qui il a fallu voyager jusqu’au Rwanda pour confirmer un diagnostic fait au Maroc. Comme si les médecins de la CAF étaient meilleurs ou plus dignes de foi que leurs homologues marocains.