Il est sacré le meilleur joueur de tous les temps en Afrique. Sans fausse modestie, il déclare avoir voté pour le monstre camerounais. «Je crois que Roger Milla a fait des choses extraordinaires. Il savait tout faire et j'ai un respect profond pour lui, contre qui j'ai joué un peu quand il était à Montpellier. Je pense donc que je l'aurais mis en tête», a déclaré Weah dans les extraits d’une interview publiée dans France Football du 13 juin.
Pour arriver au sommet du football européen, George Weah cite son mentor, Arsène Wenger qui a changé sa vie: «Je lui dois tout. C'est comme mon père, que j'ai perdu quand j'étais un petit enfant».
De son enfance, il évoque la tentation de la rue et le risque de tomber dans les filets des gangs armés et de la drogue qui sévissaient à l’époque de la terrible guerre civile qui a ensanglanté le Libéria durant 20 ans.
Heureusement, il y avait la grand-mère pour veiller au grain: «C'est mon sauveur. Elle m'a évité de finir dans la rue ou dans la drogue, comme beaucoup de jeunes qui n'ont pas les moyens et qui sont livrés à eux-mêmes.»
En étant le premier joueur africain à décrocher le Ballon d’or de France Football, il replace les joueurs africains dans l’échiquier mondial du football, jusque-là dominé par les joueurs européens ou sud-américains. «Pour moi, ça n'a pas changé grand-chose, car j'étais juste là au bon moment. Mais pour la reconnaissance de l'Afrique, cela a été très important», a-t-il déclaré.