A en croire Assabah du 24 novembre, la pelouse du complexe Moulay Abdellah de Rabat a été ravagée par les cinq matchs qu’elle a subis en seulement 10 jours. Selon le contrat conclu entre la société chargée d’entretenir la pelouse et le ministère de l’Équipement d’une part, et le ministère de la Jeunesse et des sports de l’autre, le stade ne doit pas accueillir plus d’un match par semaine, et ce jusqu’au mois de décembre.
Or, le stade de Rabat a été surexploité puisqu’il a accueilli le 15 novembre le match retard entre le WAC et le Racing de Casablanca, avant de recevoir trois jours plus tard la finale de la Coupe du Trône entre le Raja et le Difaâ El Jadida (DHJ). Cette semaine encore, le WAC y a accueilli le DHJ et le Raja y a joué contre FUS, en attendant que l’AS FAR y affronte le Chabab Rif Al Hoceima (CRA) le dimanche prochain.
Assabah rapporte que la société chargée d’entretenir la pelouse a prévenu les responsables sur le risque des ravages résultants de la surexploitation du stade. Résultat, le temps nécessaire pour traiter le gazon avec les graines et les pesticides n’a pas été respecté, ce qui rend la pelouse impraticable.
À l’instar du complexe Moulay Abdellah de Rabat, d’autres stades du royaume ont souffert des grandes chaleurs et du manque de coordination entre les gérants des stades, les clubs et les sociétés chargées de l’entretien des pelouses. C’est le cas des stades de Kenitra et Safi qui ont trop souffert, alors que les pelouses des stades de Berrechid et Khouribga qui ont été épargnées grâce à un meilleur traitement aux pesticides et une bonne programmation des matchs.