Le Maroc marginalisé des «réformes» de la CAF?

La première réunion du groupe de travail sur les réformes de la CAF s'est tenue le 10 septembre au siège de la Confédération africaine de football au Caire, en Egypte. La rencontre a été présidée conjointement par le président de la CAF, Ahmad Ahmad, et le président de la FIFA, Gianni Infantino.  

Selon le quotidien Assabah du 13 septembre, le groupe de travail sur les réformes de la CAF a été constitué 40 jours après la nomination de la secrétaire générale de la FIFA, la Sénégalaise Fatma Samoura pour auditer le fonctionnement de la CAF et corriger ses dysfonctionnements qui ont laissé planer des doutes sur les méthodes de gestion d’Ahmad Ahmad et son réseau d’influence à l’échelle du continent.

Assabah relève que le groupe de travail sur les réformes de la CAF ne comporte dans sa composition aucun cadre marocain du calibre de Fouzi Lekjaa ou Mouad Hajji. En revanche, ledit groupe de travail compte parmi ses membres l’ancien ministre malien de Finances, Abdoulaye Diop, l’Egyptien Hassan Chafii, la Kenyane  Jeanette Kinisia, le Rwandais Martin Nkoka, et l’ancien juge ghanéen Anin Yéboa.

En marge de cette réunion avec la CAF, le patron de la FIFA a rencontré plusieurs présidents de clubs, dont les Marocains Jawad Ziyat (Raja) et Said Naciri (Wydad). Les débats avec les patrons des clubs ont porté sur les moyens d’améliorer les infrastructures des clubs, d’organiser le marché des transferts de joueurs, et de mieux gérer les litiges avec les joueurs pour éviter les procès.

Infantino n’a pas manqué l’occasion de rappeler les différents enjeux pour améliorer la rentabilité du football africain et en augmenter les investissements pour rehausser le niveau des championnats dans le continent noir.