Le match DHJ-Raja se jouera au tribunal

Le Raja de Casablanca ne fait pas les choses à moitié. Après avoir refusé de jouer le match en retard comptant pour la 9e journée de Botola face au Difaâ Hassani d’El Jadida, le club travaille à bétonner son dossier juridique en perspective d’éventuelles sanctions venant de la FRMF.

Si tel est le cas, le Raja compte aller en appel devant la commission de discipline au sein de la FRMF, dans un premier temps. A défaut d’obtenir gain de cause, le club vert compte saisir le tribunal du sport au Maroc, voire le Tribunal arbitral du sport (TAS), nous apprend le quotidien arabophone Assabah dans son édition du jeudi 9 janvier.

Pour les dirigeants du club casablancais, le Raja est dans son droit, et c’est d’ailleurs le règlement de la FRMF qui lui donne cette légitimité, notamment dans son désormais fameux article 21. Selon cet article, si un match inter-club, le cas du match contre le Mouloudia Club d’Alger, a lieu à l’étranger, le match de rattrapage est programmé 3 jours francs au moins après la date du match inter-club. Quoi qu’il en soit, l’exécutif du Raja a déjà nommé des avocats qui défendront son cas devant les instances compétentes. Il s’agit d’avocats marocains et étrangers.

Du côté d’El Jadida, et plus exactement au stade El Abdi où devait se jouer la rencontre entre les deux clubs, les choses paraissaient se dérouler plutôt normalement, selon le journal. Les joueurs du DHJ et leur entraîneur Abdelkader Amrani sont restés lucides et préparés à d’éventuels changements de situation. Vers 16 heures, au moment de la réunion technique, les représentants du DHJ se sont pointés et ont attendu en vain et pour une demi-heure l’arrivée de leurs homologues rajaouis. Une vingtaine de spectateurs jdidis ont également acquis des billets et accédé au stade El Abdi.

Salaheddine El Mouktarid, président du club doukkali, est très remonté. Selon lui, et suite à ce faux bond du Raja, l’accord de partenariat signé avec le club casablancais en 2009 est devenu caduc.