Plusieurs journalistes égyptiens et arabes ont récemment laissé entendre que la chaîne qatarie, beIN Sports, détenteur exclusif de la retransmission des matchs du Mondial pour la région Afrique du nord-Moyen Orient, va autoriser les chaînes nationales arabes à diffuser les (ou certains) matchs de la Coupe du monde 2018.
Dans son édition de ce vendredi 20 octobre, le quotidien Assabah croit savoir que plusieurs journalistes arabes, travaillant particulièrement au sein de «chaînes sportives de renom», parlent d’une proposition en ce sens, déposée sur la table de la direction de beIN Sports par les équipes de celle-ci, et ce en prévision de la possible présence de quatre équipes arabes au Mondial russe.
D’autres journalistes expliquent ce «geste» par la pression qui pèse actuellement sur le patron de beIN Sports, Nasser El Khelaïfi, poursuivi par les justices suisse et égyptienne pour corruption présumée.
Plusieurs journaux égyptiens ont repris cette «rumeur» de diffusion gratuite, affirmant même que sa confirmation n’attend que les matchs de la dernière journée des éliminatoires du Mondial qui auront lieu à la mi-novembre prochain.
Mais une autre explication s’impose. Etant donné que l’Egypte et l’Arabie Saoudite sont les deux seules nations arabes jusqu’ici qualifiées au Mondial 2018, tout en étant les deux pays qui mènent la «coalition» ayant imposé un embargo au Qatar… on passe allègrement du crypté au clair. Surtout que, selon la chaîne qatarie, des chaînes saoudiennes et égyptiennes ont délibérément décrypté beIN Sports, dont tous les programmes sont actuellement suivis en clair dans ces deux pays. Est-ce de bonne guerre?