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Le Portugal, un adversaire à portée de main?

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Mercredi, les Lions de l'Atlas jouent le Portugal pour leur deuxième match du premier tour de la Coupe du Monde. Un adversaire certes redoutable, mais qui a également quelques failles.
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Bien rodée, encore meilleure qu’en 2016 (l’année de son sacre à l’Euro), riche de très bonnes individualités, la Seleçao portugaise a pourtant des points faibles. Zoom sur le futur adversaire des Lions.

La Cristiano Ronaldo-dépendance

Sans lui, ce n’est pas pareil. Cristiano Ronaldo est le capitaine, le joueur le plus capé de l’histoire de la Seleçao, mais aussi son buteur historique (84 buts en 151 sélections).

La dépendance à Cristiano a été confirmée lors des éliminatoires de la Coupe du Monde (15 buts et trois passes décisives à lui seul, un record) puis pendant la phase de préparation du Mondial. Sans lui, le Portugal a buté contre la Tunisie (2-2) et la Belgique (0-0) (monsieur était en vacances). À son retour, les Lusitaniens ont explosé l’Algérie (3-0). Sans marquer de but, il a eu un impact psychologique sur le groupe.

Dès l’entame de la Coupe du Monde 2018, il a marqué un triplé de feu contre l’Espagne (3-3), pourtant favorite, et a imposé sa loi. Une fois de plus.

Pour son compatriote, Manuel Fernandes, il n’y a pas photo: "Étant donné qu'il est un joueur si important pour l'équipe et l'un des meilleurs au monde, il est normal que nous ayons une certaine dépendance vis-à-vis de lui".

Une défense fébrile

Ce sont les joueurs qui ont été le plus malmenés par l’Espagne, vendredi. Beaucoup les considèrent comme les maillons faibles de la sélection portugaise. Le fait qu’ils évoluent tous deux en défense interpelle.

La deuxième mi-temps de Cedric Soares contre la Roja a été terrible. Il a été complétement humilié par Isco et David Silva. Les supporters de la Seleçao s’étaient insurgé de la non-convocation de João Cancelo, qui a fait une grande saison à Valence. Ricardo Pereira, qui lui est bien dans la liste des 23 convoqués, peut être beaucoup plus efficace à ce poste-là.

Lent face à l’Espagne, José Fonte est également très critiqué. Pourtant, c’est, à 34 ans, un des joueurs les plus expérimentés de la Seleçao. Certains réclament pourtant une titularisation de Ruben Dias à sa place aux côtés de Pepe. Ce dernier est contraint de fournir un double effort pour palier les imperfections des autres, tout comme le très remuant Raphaël Guerreiro.

Le Maroc peut donc toujours espérer faire chuter le Portugal malgré le fait que la Seleçao possède un quintuple Ballon d’Or dans son effectif et a récemment été championne d’Europe. Comme toute sélection, elle a ses défauts, aux Lions de les exploiter!

Par Oumeïma Er-rafay
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