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Le Qatar, les scandales...les vérités d'Infantino

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Invité exceptionnel de Téléfoot sur TF1, Gianni Infantino, le président de la FIFA, a évoqué de nombreux sujets, des Football Leaks au Mondial qatari en passant par Donald Trump.
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Gianni Infantino, le président de la FIFA, était l’invité de Téléfoot, ce dimanche matin sur TF1. Voici les sujets les plus importants évoqués  par le dirigeant italo-suisse.

Le Président de la FIFA a été sondé par les journalistes au sujet de la VAR. L’arbitrage vidéo ayant entre autres accordé un penalty à la France en finale de la Coupe du Monde russe. "Moi, je n'y croyais pas beaucoup", a révélé le président qui a finalement été convaincu après des tests.

Gianni Infantino a ensuite évoqué la prochaine Coupe du Monde qui se jouera en novembre et décembre 2022 au Qatar avec de "belles températures", comme il l’assure. Le Mondial "dans un pays arabe et au Moyen-Orient" permet selon le dirigeant de "découvrir une partie du monde que l’on ne connaît pas et sur laquelle on a des préjugés".

Pour l’Italo-Suisse, il n’y a pas de doute possible sur la légitimité du Qatar (qui a été désigné pays hôte en 2010): "plan A, plan B, plan Z, ce sera toujours le Qatar".

Le futur de la Coupe du Monde "se joue à 48 équipes. C’est décidé", a ensuite déclaré Infantino. "Sinon l’Italie ne jouera plus la Coupe du Monde et je suis Italien...(rires)", a-t-il ajouté. La Squadra Azzura ne s’est pas qualifiée pour le dernier Mondial. "Si c’est faisable et possible", ça pourrait se faire dès le Mondial qatari (l’élargissement est initialement prévu pour 2026 chez le trio États-Unis-Canada-Mexique). "On prendra une décision au mois de mars", a dévoilé le boss du football mondial. "On pourrait même s’imaginer que certains matchs se joueront dans des pays limitrophes", a-t-il suggéré.

Infantino a ensuite évoqué la réputation de la FIFA qu’il tente d’améliorer depuis son élection. "Il y toujours le sport de tir à la FIFA que certains de vos collègues font", a-t-il déclaré. "Le clientélisme et la corruption, c’est du passé", a ajouté l’Italo-suisse, car "aujourd’hui tout est clair et transparent".

Il a ensuite été sondé au sujet de l’affaire des Football Leaks qui ont révélé, il y a peu, que le dirigeant s’est arrangé avec le PSG pour lui éviter des sanctions sur le fair-play financier, du temps où il était secrétaire de l’UEFA. "Le fair-play financier n’existait pas avant. On l’a mis en place avec Platini (alors président de l’instance européenne, NDLR)", se défend Infantino. "Dans les règles c’est marqué qu’il faut faire des accords avec les clubs. Nous n’avons pas modifié des sanctions à notre guise. On ne doit pas tuer les clubs", a-t-il poursuivi. "On ne peut pas magouiller car tout sort. Les accords étaient publics et il n’y a rien de choquant", a-t-il ajouté comme pour mettre un terme à la polémique.

"Trump connaît le foot, de plus en plus", a-t-il ensuite déclaré au sujet de sa rencontre avec Donald Trump à la Maison Blanche, fin août.

Le patron du Football mondial, a ensuite évoqué les nouvelles compétitions de la FIFA dont la Ligue des Nations et les résolutions comme l’élargissement de la Coupe du Monde des clubs à 24 équipes. "Le Football, c’est le sport global par excellence. On ne doit pas se focaliser sur 5, 6, 7 clubs. Il faut qu’on s’ouvre", a-t-il déclaré. "On propose de nouvelles compétitions en annulant d’autres. Dans le respect de la santé des joueurs", a-t-il conclu.

 

 

Par Oumeïma Er-rafay
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