Amnesty International a fait savoir, dans son nouveau rapport, que des dizaines d'étrangers provenant du Népal, d'Inde et des Philippines, ont des arriérés de salaires de 1700 euros. Cela représente, pour certains, l'équivalent de 10 mois de salaire. Ces ressortissants travaillent dans des conditions pénibles et n'ont plus de quoi survivre, selon l'ONG.
L'organisation de défense des droits de l'Homme estime que le non-paiement des salaires a "ruiné des vies" et appelle le gouvernement du Qatar à mettre cette problématique hors-jeu.
"En veillant à ce qu'ils reçoivent leurs salaires, le Qatar peut montrer qu'il est sérieux dans sa volonté affichée d'améliorer les droits des travailleurs", a déclaré Steve Cockburn, directeur des questions mondiales à Amnesty International. L'organisation a établi son rapport après avoir interrogé 78 employés de l'entreprise, mais elle estime que le nombre de travailleurs touchés pourrait atteindre des centaines.