Désigné hôte de la Coupe du Monde 2022, le Qatar est depuis la cible de plusieurs médias et associations des droits humains, au regard des conditions de travail précaires des étrangers sur les sites du prochain mondial (stades, hôtels, autoroutes…)
Si le Qatar s’est toujours défendu de ces accusations tout en promettant des enquêtes et parfois une amélioration de ces conditions, il n’en reste pas moins que les faits sont là pour démentir les explications des organisateurs qataris.
Selon le Journal du Dimanche, l’éventualité du retrait de l’organisation de la Coupe du Monde, a poussé les responsables qataris à saisir l’occasion de leur présence en Russie pour lancer une campagne de séduction pour expliquer que le traitement des ouvriers a connu une nette amélioration, mais aussi que les infrastructures sont réalisées à hauteur de 90%.
“On raconte des choses négatives alors que nous avons des atouts à faire valoir”, explique Nasser Al Khater, secrétaire adjoint du comité d’organisation. Et d’ajouter que l’État du Qatar veille au respect des règles par les entreprises sous contrat. Un aveu à peine voilé sur les conditions inhumaines des travailleurs sur les chantiers avec souvent des semaines de 72 heures. “Il reste beaucoup à faire”, reconnaît le responsable qatari interrogé par l'hebdomadaire français Le journal du dimanche.
“Pas d’Eléphants Blancs”, avancent les organisateurs de Qatar 2022. “Nous avons tiré des enseignements des phases finales précédentes. La plupart des stades seront utilisés par nos clubs, qui s’entraînent pour certains dans des structures datant des années 1970-1980. Leurs nouveaux stades aideront à développer le championnat. Les autres seront convertis”, précise Nasser Al Khater au Journal du Dimanche. En quoi? Mystère.