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Le Raja, paria de la Botola Pro

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Kiosque360. Plus aucune ville ne veut accepter d’accueillir les matchs du Raja. En cause, le spectre de l’atteinte à l’ordre public est avancé par les autorités de plusieurs villes pour éviter le club vert et ses supporters. Les détails.
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Tanger, Larache, Al Hoceima, El Jadida, Safi, Agadir, Marrakech et Khouribga, des villes qui ont pour dénominateur commun de refuser d’accueillir les matchs du Raja, et la liste risque de s’allonger a en croire Al Massae du 15 décembre.
En cause, les autorités de ces villes ont brandi des craintes d’ordre sécuritaire pour refuser d’autorise le club à jouer chez eux. Le dernier exemple date de mardi dernier, quand les joueurs ont appris à la toute dernière minute qu’ils allaient finalement affronter le Difaâ dEl Jadida (3-2) au complexe Moulay Abdellah de Rabat.

Al Massae rapporte que les autorités de la ville de Rabat avaient refusé d’autoriser au Raja de jouer dans la ville et il a fallu l’intervention du ministre de la Jeunesse et des sports, Rachid Talbi Alami, qui a pesé de tout son poids pour faire jouer le Raja dans la capitale.

Cette semaine encore, les Verts vont affronter le MAT de Tétouan, mais pour le moment aucune ville de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceima n’a autorisé le MAT à accueillir le Raja, et tout laisse penser que la rencontre se déroulera à nouveau à Rabat.

Ce match qui devait se jouer dans la ville de Larache, mais les autorités, redoutant un déplacement en masse des supporters du Raja, ont refusé d’autoriser la rencontre. Dans une tentative de convaincre les autorités de Larache, Abdelmalek Abroun, président du MAT, a déclaré que son club était prêt à disputer le match à huis clos, sans réussir à se faire entendre.

Pourtant, le 29 novembre, les mêmes autorités de Larache avaient autorisé une rencontre qui a opposé le Wydad au MAT (2-1) et qui s’est joué à guichets fermés et qui n’a été marqué par aucun débordement.
Ce qui laisse croire qu’il y a aussi une cabale contre le Raja, et qui ne serait pas étrangère à la pression qui pèse sur le président du club, Said Hasbane, afin qu’il jette l’éponge.

Par Fayçal Ismaili
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