Ceferin a été élu à une écrasante majorité de 42 voix contre 13 (chacune des 55 fédérations de l'UEFA avait une voix) face à l'autre candidat à cette élection, le Néerlandais Michael van Praag, 68 ans.
Porté par les votes des pays de l'ancien bloc de l'Est et des petites nations, Ceferin a été également soutenu par la Fédération française (FFF) et son homologue allemande DFB. Van Praag avait le soutien des fédérations anglaise et belge. Les grands clubs cherchent actuellement à accroître leurs intérêts dans le football européen.
"Dire que je suis sans expérience, c'est irrespectueux pour les présidents des petites et moyennes fédérations qui, comme moi, doivent faire plus avec moins, et ont donc de l'expérience", avait déclaré le président de la Fédération slovène de football, avocat de métier, à la tribune, avant son élection.
"Pas de promesses irréalistes"
"Je ne ferai pas de promesses irréalistes", avait ajouté avant son élection le nouveau boss de l'UEFA, parlant toutefois en anglais de "wind of change", "vent du changement", titre d'un tube du groupe Scorpions.
Van Praag, président de la Fédération néerlandaise, avait lui cité les Rolling Stones en déclarant "time is on my side", "le temps est de mon côté".
La justice interne de la Fifa a suspendu pour quatre ans Platini de toute fonction liée au football, pour, entre autres, "abus de position" et "conflit d'intérêts" dans l'affaire du paiement controversé de 1,8 M EUR de la part de Joseph Blatter, ex-président de la Fifa, sur la base d'un contrat oral.
"Ma conscience est tranquille" : pour Platini, c'était l'heure des adieux à Athènes. Et le patron déchu du football européen s'est défendu une dernière fois. "Sachez simplement que ma conscience est tranquille", a-t-il assuré. "Je suis certain de ne pas avoir commis la moindre faute, et que je continue le combat judiciaire", a ajouté l'ancien capitaine des Bleus.