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Les chantiers du futur président du Raja

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Les adhérents du Raja de Casablanca vont élire leur nouveau président, ce jeudi 13 septembre. Le futur patron des Verts devra attaquer d’innombrables chantiers aussi ambitieux que difficiles. Le360sport dresse l’agenda de l'homme providentiel.
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C'est une véritable "brigade" de dirigeants qui tenait les rênes du Raja depuis le retrait de Saïd Hasbane. Arrivé à bon port, ce comité provisoire, composé des anciens présidents emblématiques du club, va quitter le navire vert et blanc. En effet, l’histoire retiendra, qu’en quelques mois, il a redressé la barre et livré un bilan financier encourageant pour le bureau dirigeant qui lui succèdera.

Mohamed Aouzal, Abdelilah Ghallam, Ahmed Ammor ou encore Abdeslam Hanat ont répondu à l'appel du club lors du moment le plus critique de son histoire. Ils ont poursuivi un travail entamé par le controversé Hasbane. Ce dernier qualifie son travail au Raja de "sale boulot". Personne ne peut le contredire, puisque toutes ses décisions ne faisaient pas l'unanimité. Pour remettre un peu "d'ordre", il a aussi du réduire la masse salariale, en plus de supprimer les emplois fictifs.
Aujourd'hui, le Raja est engagé dans 4 compétitions, et compte défendre ses chances jusqu’au bout. L'effectif s'est étoffé grâce aux transferts réalisés par le comité provisoire, et les bons résultats actuels offrent un bon climat de travail au futur bureau dirigeant, qu'on devrait connaître aujourd'hui. Néanmoins, quelques chantiers de taille doivent être lancés.

Chasser les vieux démons
Le premier pas que devra entreprendre le nouveau président du Raja est de nettoyer l'environnement du club de tous les adhérents fantomes qui brillent par leurs absences tout au long de la saison avant d'apparaître le jour de l'assemblée générale pour voter. Afin de redresser le club, le futur patron devra s'entourer de personnes de confiance et d'expérience dans le monde du management. La crise financière d'un club vice-champion du monde et jugé le plus riche du royaume en 2013, n'est justifiée que par une gestion hasardeuse et des décisions unilatérales prises par les anciens bureaux dirigeants, qui n'ont pas pu faire une coupure définitive avec les pratiques peu orthodoxes de certains adhérents.

L'auto-financement
En 2018, une équipe comme le Raja est capable de s'auto-financer. Le comité provisoire l'a prouvé, la crise du club casablancais n'est pas uniquement financière, mais c'est aussi une crise de gestion. Sans prendre l'exemple de l'investisseur "Moul Chekkara" qui injecte ses fonds personnels dans les caisses du club de sorte à les récupérer avant son départ, ce groupe de dirigeant a pu recruter plus de 8 joueurs cet été, en présentant à la FRMF les garanties nécessaires à la validation des transactions.

Cette saison, avec un match à domicile par semaine, c'est l'équivalent d'une recette d'environ 900.000 dirhams hebdomadaires qui vont tomber dans l'escarcelle des Verts

L'académie, une poule aux oeufs d'or?
Cette saison connaîtra l'ouverture de l'académie du Raja. Ce projet lancé en 2015 verra le jour courant 2019. Cela peut se révéler être une mine d'or pour un club qui dispose déjà de l'une des écoles de football les plus florissantes du Royaume. Les grands moyens seront mis en oeuvre pour réussir à former des joueurs "façon Raja" promettent les formateurs et techniciens des Verts

 

 

 

 

 

 

Par Nassim Elkerf
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