Pour Fayçal Laraichi le président directeur général de la Société nationale de radiodiffusion et de télévision, la retransmission des événements sportifs locaux et internationaux relève du domaine du service public et ne s’agit aucunement d’une prestation à caractère commercial.
Cette réaction du PDG de la SNRT vient en réponse à une observation de la Cour des comptes qui, dans son rapport publié récemment, a critiqué le manque de ressources issues de la retransmission et cession des droits TV des événements sportifs, rapporte le quotidien arabophone Al Massae dans son édition du jeudi 19 septembre.
«Dans le cadre de ces attributions et comme stipulé dans l’article 17 du cahier de charges, la SNRT s’engage à couvrir et retransmettre les événements sportifs aussi bien nationaux qu’internationaux. De même, la SNRT se doit de nouer des partenariats annuels et d’acquérir les droits TV des événements sportifs nationaux», explique Fayçal Laraichi. Avant d’ajouter que «dans cette optique, la SNRT a conclu des contrats avec nombre de fédérations et d’associations sportives. Aussi, il convient de préciser que l’achat des droits TV des compétitions de football, de basketball, de tennis et de natation répond aux besoins de programmation des chaines nationales».
Par ailleurs le patron de la SNRT a tenu à rappeler que la cession des droits de retransmission des compétitions de football nationales, permet d’alléger la facture de l’achat des droits de ces mêmes compétitions à 24% du coût d’achat.
Et toujours en relation avec le football national, Fayçal Laraichi a déploré la forte concurrence menée par la société qui a acquis les droits de retransmettre 2 rencontres par journée de la Botola. Ce qui a privé les Marocains de suivre gratuitement quelques rencontres du championnat. National.
