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Les ouvriers du Qatar sous les projecteurs

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Kiosque360. Malgré les quelques améliorations de la situation des ouvriers qui construisent les stades de la Coupe du monde 2022, ces derniers restent otages des conditions climatiques, parfois mortelles, et la tutelle (kafala) implacable des employeurs qataris.
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On le sait, le Qatar comme ses voisins du Golfe est capable de relever tous les défis et faire dans la démesure, surtout quand il s’agit de l’organisation de la Coupe du monde en 2022. Le chapelet de stades qui devront accueillir la compétition sort progressivement des entrailles du désert, mais le coût social et humain de cette prouesse est très cher pour les ouvriers, rapporte Le Monde dans son édition du 17 juillet.

Dans un pays où les températures avoisinent les 50 degrés, le travail sur ces chantiers gigantesques aurait provoqué plusieurs décès dont le nombre est resté un secret d’Etat. En  2013, une enquête publiée  dans le Guardian, citant la Confédération syndicale internationale (CSI), révélait que 4000 ouvriers risquaient de périr au Qatar d’ici la fin des chantiers du Mondial. Un constat qui a suscité l’émoi des organisations de défense des droits de l’homme qui ont tiré la sonnette d’alarme, en réclamant de la transparence aux autorités de Doha.

Le sort des milliers de travailleurs asiatiques est également très inquiétant en raison de la prévalence du système de la kafala. Une forme de contrat de travail à la limite de l’esclavage qui donne le droit aux entreprises du pays d’accueil de ligoter les travailleurs étrangers à leur employeur, les soumettant au bon vouloir de ce dernier pour changer d’emploi ou sortir du pays.

Alors que plusieurs milliers d’autres ouvriers asiatiques sont attendus pour compléter ces chantiers, les organisations de défense des droits de l’homme ont réclamé purement et simplement  l’abolition  de la kafala.

Par Fayçal Ismaili
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