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Les «sages» au chevet du Raja

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Kiosque360. Les sages du Raja de Casablanca se réunissent pour trouver une solution à la situation difficile du club, mais aussi pour préparer les prochaines échéances.
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La situation du Raja de Casablanca ne s’arrange pas et semble se compliquer jour après jour. Dernier épisode, les réunions successives entre les 8 anciens présidents du club avec l’actuel, Said Hasbane, pour trouver une sortie de crise. Dans le quotidien arabophone Al Massae, daté du 29 janvier, on apprend que Mohamed Boudrika, le prédécesseur de Said Hasbane était autour de la table aussi. Pour rappel, les deux hommes se refilent la patate chaude de la situation actuelle des finances du club.

Selon le quotidien, le ton est monté encore une fois durant la réunion entre les deux Rajaouis. Chacun d’eux estime qu’il a bien fait son travail et les finances du Raja restent entre-temps au point mort. Dans ce sens, le président actuel estime que ses prédécesseurs ont eux aussi une part de responsabilité.

Pour rappel, le public des Verts demande à Said Hasbane de passer son tour et laisser sa place. Mohamed Boudrika, qui pourrait se présenter aux prochaines élections, a été une fois de plus le centre d’une polémique lors de la rencontre. Sa politisation et son rôle officiel au sein du bureau politique du RNI semblent déranger un peu les autres anciens présidents du Raja.

L’objectif de ces rencontres, c’est aussi de se préparer à la prochaine échéance imposée par la FRMF. Il s’agit du basculement vers le régime de société anonyme dont la date limite est prévue pour le mois d’août prochain. Ainsi, il a été convenu de former une commission dont les membres seront quelques anciens présidents pour préparer ce dossier.

Pour ce qui est de la présidence du club, trois scénarios se profilent. Le premier c’est que Hasbane reste à son poste jusqu’à la fin de la saison, comme ça son potentiel successeur pourra bien se préparer. Ceux qui portent cette réflexion estiment que sur le plan sportif, cette année peut être la bonne et qu’il faut garder les choses telles qu’elles sont. La deuxième possibilité, c’est qu’une commission prenne le relais jusqu’à la fin de la saison. Et, enfin, nombreux sont ceux qui veulent qu’un nouveau président soit élu rapidement.

Par Ismail El Fassi
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