En avril et mai, “presque tout le monde m'a tiré dessus, je n'ai pas ressenti de soutien du club et je me suis senti abandonné. Je n'ai pas marqué de buts pendant deux ou trois matches importants et tout d'un coup c'était: feu à volonté sur Lewandowski”, dit l'attaquant de 30 ans, meilleur buteur de Bundesliga la saison dernière (29 buts en 30 matches joués).
“Aucun des patrons ne m'a défendu”, poursuit-il, taclant les deux hommes forts du club, le président Uli Hoeness et le président exécutif Karl-Heinz Rummenigge. “J’aimerais bien avoir une explication, une conversation ouverte entre hommes” avec eux, ajoute-t-il.
Au printemps, Lewandowski est resté muet devant le but durant cinq matches consécutifs de Ligue des Champions, et la presse l'a particulièrement critiqué après l'élimination en demi-finale contre le Real Madrid, pour n'avoir pas répondu aux attentes placées en lui.
“J’ai eu l'impression que personne ne me soutenait", dit aujourd'hui Lewandowski, qui assure que son agent Pini Zahavi a alors été chargé de rendre publique sa volonté de changer de club. “C’était convenu avec lui. A ce moment-là, je ne me suis plus senti bien à Munich”. Serait-ce un appel du pied au Real Madrid?