La publication sur la page Facebook de l’ancien international et défenseur du Raja de Casablanca Youssef Rossi, dans laquelle il accuse les dirigeants de la Fédération royale marocaine de football (FRMF) de malversations financières, aura bien des conséquences, surtout après la plainte déposée à son encontre par le patron de la Fédé, Fouzi Lekjaâ.
C’est ce que révèle le quotidien Al Ahdath Al Maghribia qui, dans son édition du mardi 3 juillet, rapporte que Youssef Rossi a été entendu par les éléments de la Brigade nationale de la police judiciaire (BNPJ).
Les enquêteurs de la PJ ont demandé à l’ancien joueur du Raja d’apporter les preuves qu’il s’était dit prêt à dévoiler pour démontrer sa bonne foi. Les policiers lui ont demandé de revenir aux locaux de la BNPJ, dans les prochaines heures, pour leur fournir les fameux documents. Ces développements interviennent après que l’avocat de Fouzi Lekjaâ a déposé plainte contre Youssef Rossi qui avait jeté un pavé dans la mare lorsqu’il avait écrit sur sa pages Facebook : «La comédie de Maroc 2026 est désormais terminée, il faut maintenant ouvrir une enquête sur le président de la Fédération royale marocaine de football et les blanchiments d’argent dont la FRMF est coupable».
Pire, Rossi avait ajouté que l’enquête devait également faire la lumière sur «les malversations et le placement d’argent public dans des comptes bancaires en Suisse, en sa qualité de directeur du budget (Lekjaâ, Ndlr) au ministère de l’Economie et des finances».
Rossi avait par la suite affirmé détenir des preuves et qu’il «avait été menacé de mort par le président de la Fédé et ses associés».