Ce soir encore, ça s’est confirmé. À la demi-heure de jeu, le pire est arrivé à Liverpool. Mohamed Salah, buteur de l’équipe et candidat potentiel au Ballon d’Or, s’est blessé à l'épaule après une chute, consécutive à un contact avec Sergio Ramos. Il est sorti en larmes.
À la 50e minute, c’est Karim Benzema qui marque un but gag sur une grossière erreur de relance du gardien Karius. 13 minutes plus tard, alors que Zidane vien de le faire entrer en jeu à la place d'Isco, Gareth Bale marque un but magnifique, un retourné acrobatique somptueux. Le pauvre Karius s'illustrera encore en commettant une faute de main qui consacrera définitivement le Real roi d'Europe.
Ces étranges coïncidences concernent toutes la finale de ce soir, mais Zidane bénéficie de cette chance folle depuis sa nomination, il y a deux ans et demi. Rien que cette saison en C1, il a éliminé la Juventus en quarts grâce à un penalty inespéré sifflé en toute fin de match.
En demie, il tombait sur un Bayern étrangement décimé par les blessures (Vidal, Robben, Neuer…) et, au retour, un penalty n’a pas été sifflé alors que Marcelo a touché le ballon de la main. dans la même rencontre, le gardien du Bayern a aussi offert un but inespéré à Karim Benzema pour sceller le sort du match et propulser les Merengue en finale.Vous pensez toujours que c’est le fruit du hasard?
En tout cas, il travaille dur depuis son passage en équipe première. C’est un vrai meneur d’hommes qui sait tourner n’importe quelle situation à son avantage et un pro des grands matchs à haute intensité. Le meilleur entraîneur au monde. Mais Zidane, c'’est plus que du coaching gagnant, c’est une chance inouïe. Le technicien est décidément né sous une bonne étoile.
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