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Lions de l'Atlas: ces coaches déchus avant le Mondial

Abdelkhalek Louzani © Copyright : DR
Kiosque360. Si certains ont sauté en raison de leurs mauvais résultats, d’autres à cause de l’intrusion de la politique dans le monde du sport, les sélectionneurs marocains ont toujours été sur un siège éjectable.
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Le boulot de sélectionneur est ingrat, surtout lorsque les résultats ne suivent pas ou que le technicien ne rentre pas dans les grâces des responsables du football marocain. Dans son édition du 27 novembre, Al Akhbar raconte la déchéance de plusieurs entraîneurs.

Il faut remonter aux éliminatoires de la Coupe du monde de 1962 qui a eu lieu au Chili. Le Maroc, entrainé par Mohamed Masoun, avait fait une mauvaise campagne et devait disputer un match barrage contre l’Espagne. Pour préparer cette rencontre, le Maroc dispute deux matchs amicaux contre la Suisse et l’Allemagne de l’Est. Deux matchs perdus avec un score fleuve. Lors du match aller, le Maroc privé des services du joueur de Reims, Hassan Akesbi, s’incline à Casablanca devant l’Espagne (0-1).  Un résultat qui va pousser le secrétaire général de la fédération, Ahmed Ntifi, à remplacer Mohamed Masoun par l’entraineur algérien, Abdelkader Firoud, l’ancien sélectionneur de l’Algérie et du club de Nîmes. Mais, le miracle n’aura pas lieu puisque le Maroc s’incline à nouveau face à l’Espagne (2-3).

Huit ans après, alors que le Maroc est qualifié pour le Coupe du Monde de 1970 au Mexique, le sélectionneur français Guy Cluseau quitte la sélection en prétextant d’un malaise cardiaque. Avec son adjoint, Abdallah Settati, Cluseau avait constitué l’ossature de la sélection qui allait faire sensation au Mondial du Mexique. Mais Settati sera écarté de l’équipe nationale et remplacé par le coach yougoslave, Blagoja Vidinićn. Une décision dont le secret reste encore entier.

Mehdi Faria, qui avait qualifié le Maroc dans la douleur pour le mondial du Mexique de 1986, allait lui aussi prendre une décision qui avait choqué les joueurs. Son fidèle adjoint à l’AS FAR, Azzouz Belfaida, allait être remplacé avant le départ au Mexique par le Brésilien Jorfan, qui n’occupait que le poste de préparateur physique. Les joueurs étaient dans l’incompréhension totale puisque Azzouz était l’adjoint de plusieurs entraîneurs, dont Guy Cluseau.

Enfin, l’autre événement qui montre le mélange entre la politique et le football remonte aux éliminatoires de la Coupe du Monde de 1994. Alors que le Maroc devait joueur un match décisif contre le Ghana, le roi Hassan II décide remplacer le sélectionneur Abdelkhalek Louzani par Abdellah Blinda. L’ancien international, Mustapha El Haddaoui, révélera quelques années après que Louzani ne voulait pas qu’on lui impose certains joueurs, ce qui a causé sa perte.

Par Fayçal Ismaili
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