L’IRT aurait falsifié le contrat d'un joueur

Le club du Boughaz risque gros, car une expertise judiciaire, réalisée à la demande du tribunal de première instance de Casablanca, a clairement prouvé que la direction de l'Ittihad de Tanger a falsifié le contrat liant le club et Mohamed Hamami.

Ainsi, selon cette expertise, un texte post-signature a été ajouté à la main dans un espace laissé vide sur le formulaire du contrat. Ce texte est venu s’ajouter à l’article 9 qui traite justement des modalités de rupture de contrat, nous apprend le quotidien arabophone Al Massae dans son édition du jeudi 10 octobre.

La partie ajoutée à la main a précisé qu’au-delà de 15 matchs sans apparition avec le club, ce dernier se réserve le droit de mettre fin au contrat de façon unilatérale. Et c’est exactement ce qui s’est passé, poussant le joueur à saisir la Fédération royale marocaine de football pour dénoncer cette rupture de contrat qu’il juge abusive. Face au refus de coopération de l’IRT, qui a tout simplement nié les faits, le joueur a fini par porter plainte devant la justice.

Mohamed Hamami exige de percevoir tous ses droits qui s’élèvent à plus 738.000 dirhams, entre prime de signature, arriérés de salaires et autres indemnités.

Contacté par Al Massae, le représentant du joueur n’a pas voulu se prononcer sur cette affaire, jugeant que le dossier est toujours en cours d’instruction devant le tribunal. En tout cas, une chose est sûre, la facture sera salée pour l’Ittihad de Tanger où des têtes risquent de tomber. A en croire le quotidien arabophone, en plus de l’IRT, d’autres clubs de la Botola sont concernés par ces pratiques, à la fois graves et illégales.