Litige: le CIH poursuit Badou Zaki pour une créance de 31 millions de dirhams

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Dans une lettre adressée à Maître Benkirane Azeddine, avocat du CIH, la banque lui demande d’envoyer à Badou Zaki une mise en demeure pour le non paiement d’une créance de 31 millions de DH.

Le 04/07/2016 à 14h48, mis à jour le 04/07/2016 à 15h48

En 2008, l’ex-sélectionneur national, Badou Zaki, a contracté un emprunt auprès du CIH d’un montant de 28 millions de DH.

Une somme destinée à financer un projet immobilier à Settat. Il s’agit de la construction de plusieurs villas dans une zone située à la sortie de la ville.

Depuis, le projet a été finalisé sauf que la commercialisation des villas a connu beaucoup de difficultés.

Selon certaines sources, la zone dans laquelle ont été construites ces villas, serait située tout près d’un collecteur de l’eau usée. Du coup, les acheteurs se sont fait rares et Zaki s’est retrouvé dans une situation financière critique.

Il aurait, dit-on, vendu son célèbre café de Casablanca «Majorca» et, pis encore, il n’a pas respecté ses engagements envers le CIH chez lequel il a contracté un prêt de 28 millions de DH.

Dans une lettre datée du 1er juillet 2016, la direction du recouvrement de la banque demande à son avocat, Azzedine Benkirane, d’envoyer une lettre de mise en demeure à Zaki.

Le CIH réclame à l’ancien sélectionneur de l’équipe nationale plus de 31 millions de DH, soit un cumul d’intérêts de plus de 3.500.000 DH.

Le 04/07/2016 à 14h48, mis à jour le 04/07/2016 à 15h48