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Mali-Maroc: faut-il craindre les Aigles touchés dans leur orgueil?

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Le Mali a montré beaucoup de limites au match aller. Les Aigles déboussolés ont été mis KO par des Lions de l'Atlas en grande forme (6-0). Le retour à Bamako ne s'est donc pas fait sans critiques, et nos techniciens ont le droit de craindre le sursaut d'orgueil des Maliens.
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Prendre un 6-0 n'est jamais une défaite facile à digérer même en amical. C'est donc pire quand il s'agit d'éliminatoires de la Coupe du Monde, face à un pays voisin et donc rival footballistiquement. 

Les Lions de l'Atlas ont écrasé les Aigles vendredi dernier, et le deuxième volet de cette double confrontation ne sera pas sans danger pour l'équipe nationale, surtout que le coach adverse n'a plus rien à perdre. Sur le départ, Alain Giresse jouera ses dernières cartes pour déjouer les plans de Renard. 

Trois précieux points à prendre ce soir à Bamako, c'est le défi des Lions et les techniciens marocains sont unanimes dans leurs déclarations: "il faut jouer avec précaution". 

Hassan Moumen, l'ancien entraîneur des Lions de l'Atlas dans la célèbre “formule 4 entraîneurs” nous a confié que "ce genre de matchs est très délicat à jouer, en face on a une équipe blessée et touchée dans son orgueil qui risque de jouer de manière physique et défensive en se rangeant derrière. Mais on a toutes nos chances". Confiants, la majorité des techniciens déclarent que c'est un match à prendre avec des pincettes. 

Même les anciens joueurs savent que les matchs en Afrique subsaharienne sont compliqués à cause de l'environnement très rude. Entre chaleur, humidité et mauvais états des pelouses, les pays nord-africains trouvent du mal, nous déclare Merry Krimau, l'ancien buteur des Lions de l'Atlas, avant d'ajouter, "qu'une contreperformance aujourd'hui fera oublier aux Marocains le carton 6-0 du match aller".

À l'issue du match aller, Hervé Renard, pragmatique a une nouvelle fois demandé à ses joueurs de se focaliser sur le match retour, car il est encore plus important et d'autant plus compliqué à gérer. L'homme a sans doutes raison, puisqu'il a accumulé une expérience suffisante pour commencer à prendre ses précautions. Lorsqu'il était à la tête de la Zambie, à titre d'exemple, il avait manqué la qualification de très peu alors qu'il était dans le groupe du Ghana. Mais ce n'est pas face aux Black Stars qu'il a laissé tomber son ticket qualificatif, mais contre le Soudan qui a voulu jouer les troubles fêtes.

Par Nassim Elkerf
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