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Maroc 2026: Infantino fait profil bas et pense à sa réélection en 2019

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Kiosque360. À l’approche du vote du 13 juin, Gianni Infantino multiplie les déclarations sur la transparence de la Fifa pour ne pas se mettre à dos la CAF, en prévision de sa réélection en 2019 à la tête de l’instance mondiale du football.
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Le quotidien Al Massae rapporte dans son édition du 8 juin que les élections à la présidence de la Fifa de 2019 ont poussé le président de la Fifa, Gianni Infantino à revoir son approche de la candidature marocaine pour l’organisation de la Coupe du monde 2026. Le quotidien assure que le président de la Fifa a manœuvré pour disqualifier la candidature marocaine, mais en vain.

Infantino soutiendrait le dossier nord-américain pour diverses raisons, ajoute la même source. La première consiste en les retombées financières importantes dont bénéficiera la Fifa en cas d’organisation de la Coupe du monde sur le sol nord-américain. A cela s’ajoute le soutien américain à la candidature de Gianni Infantino, après la mise à l’écart de Sepp Blatter dans l’affaire de la «Fifagate».

Al Massae croit savoir que le président de la Fifa a été forcé d’accepter le dossier marocain et le laisser accéder à la phase des votes. Les nouveaux statuts de la Fifa limitent le mandat du président de l’instance footballistique à trois ans et les prochaines échéances sont prévues pour octobre 2019. La manœuvre de Gianni Infantino en faveur du Maroc vise à ne pas vexer la CAF et se garantir ainsi les voix des fédérations africaines.

L’actuel président de la Fifa vise à se présenter lors des prochaines élections et préparerait déjà le terrain pour un second mandat. Mais n’empêche, Infantino continue sa campagne autrement pour le dossier nord-américain.

Par Fayçal Ismaili
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1 commentaires /

  • Ragi Hakim
    Le 08 Jun. 2018 à 08h17
    Je pense qu'il faut faire du lobbying contre sa reconduction à la tête de la FIFA pour son parti pris, son manque de neutralité et ses tentatives d'influencer les fédérations de choisir ses préférences. Il faudrait un président au-dessus de la mêlée, défendant certes les intérêts de cette association, sans pour autant aller contre les principes démocratiques, sans pratiquer la politique du "deux poids deux mesures" et sans avoir avec les règles d'égalité de traitement une relation à géométrie variable.
    Le Maroc devrait s'en souvenir comme ce devra être le cas pour l'élection du président de l'Union arabe de football (Uafa) pour remplacer cheikh al turki non représentatif des intérêts du football arabe.
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